Études et observations

Vous avez visionné beaucoup d'images. Les papillons multicolores féeries de la nature cela ne concernent qu'une petite partie des papillons de jour.

Peut-être êtes-vous passés à côté de choses intéressantes!  Voici quelques petites études en amateur qui ont profité d'un développement plus étendu:

Remarquables 

Sphinx Gazé

Le Sphinx Gazé et le Moro Sphinx "l'oiseau-mouche"  ils voltigent autour de nos parterres de fleurs et me valent beaucoup de courrier.

  Le Sphinx de l'épilobe , petit sphinx hélicoptère
sphinx de l'euphorbe

Le sphinx de l'euphorbe pour les chenilles qui font penser au TGV

Maculinea

lycanidae, genre  Maculinea, l'observations des oeufs.

 Une page étonnante sur des papillons Tortricidae

Le coté noir et blanc ( les ravageurs dans les plus connus )

Yponomeute

Yponomeutes, des très petites chenilles blanches

qui peuvent recouvrir un arbuste de soie.

Disparate

Les chenilles Lymantria dispar, les redoutables Mites Gitanes qui peuvent défeuiller  une forêt de chênes.

une image toute en longueur sur les processionnaires du pin

  La pyrale de la farine, débris végétaux, paille, grains, fruits secs

Dans les ravageurs il est possible d'ajouter beaucoup de papillons qu'il faut surveiller de près comme La Pyrale du buis actuellement en Allemagne, La Noctuelle de la tomate Heliothis armigera.

Les Papillons migrateurs  méritent une étude approfondie, le Monarque est le plus spectaculaire par ses migrations saisonnières 3000 kilomètres entre l'Amérique du nord et le Mexique, d'autres migrations sont observées du nord de l'Europe vers le bassin méditerranéen en automne et le sens inverse au printemps. Ils se laissent porter parfois par le vent  en altitude, et ils corrigent leurs trajectoires, il y des voies connues comme le long de la vallée du Rhône.

Observation et classification des papillons   Dessins

Le dessin à la main à la fois technique et artistique est le premier à être employé pour immortaliser les lépidoptères, des croquis méticuleux permettent bien avant l’apparition de la photographie de classer et faire connaître les papillons en insistant sur tous les détails représentatifs, des superbes planches représentent l’œuf, la chenille sur la plante et le papillon ( fin XVI ème ).

Collections par captures

Le plus : La taille est conservée ainsi que les dessins, le volume, le regroupement est faisable par espèces ou grosseur. Il est possible de retourner et observer  sur toutes les faces donc une visibilité totale des identifications. Les procédures de conservations ont fait leurs preuves et leurs limites. Des améliorations  sur la conservation des couleurs et des textures fragiles sensibles à la lumière et à l'humidité,  des dégradations parfois dans les collections anciennes. Présence d’espèces disparues ou très rares .

Le moins : On ne montre pas le papillon tel qu’il se présente dans la nature. Les ailes antérieures ouvertes et les ailes postérieures bien visibles pour l’identification ne sont pas l’attitude normale de l’insecte.

Dans des anciennes collections l’épingle se fait parfois remarquer ainsi que la position des antennes, c’est surtout l’aspect mort que l’on peut  reprocher à ces collections.

Signalons que des espèces sont protégées. Cette orientation collection est réservée aux amateurs connaisseurs ou aux professionnels. Une méthode qui intéresse surtout les entomologistes.

Photos prises dans la nature

Le Plus : Capture de l’image du  papillon vivant parmi ses fleurs et végétaux , ses attitudes et habitudes.

Mise en évidence du mimétisme et surtout nous découvrons la beauté de l’environnement minuscule ainsi que toute la poésie qui s’en dégage.

Les couleurs, les soies, les antennes, tout est conservé intact, le photographe recherche des sujets jeunes aux meilleures couleurs. On peut agrandir la photo ou monter un détail intéressant.

Avec le numérique nous photographions sans compter l’achat des pellicules car l’investissement est déjà fait, cela permet des multitudes de vues pour une vulgarisation attractive en direction du grand public. 

Archivage relativement facile par la photo papier ou sur l’ordinateur ( CD, DVD, disque dur, etc. ). Sur le support papier la stabilité des couleurs dans le temps est bonne avec les procédés actuels ( si la publicité tient ses promesses ) . 

La photo amène un plus dans l’étude, l’observation, elle stimule la mémoire visuelle, pour les plus gros papillons comme les Papilio, les Piérides, les Sphinx on entend souvent « j’ai déjà vu ça », la photo est là pour élargir cette vision  vers les milliers d’espèces existantes mais hélas en raréfaction inquiétante.

Le moins : Pour de nombreux spécimens la photo ne permet pas une identification certaine (par exemple : quelques micros, les noctuelles Oligia, Acronicta, Apamea, Mesapamea, les géomètres Epirrita, Thera, Eupithecia etc...). Il faut des bonnes photos d’exemplaires très frais, d’où impasse sur les bêtes non intactes et peut-être des raretés.

Le principal défaut de la photo c’est la taille de l'image, même avec des repères il est difficile de se représenter l’envergure réelle, sauf si vous avez déjà observé attentivement l’insecte.

Les images couleurs peuvent être affectées d’une dominante de couleur, de mauvais contraste ou autres mauvais réglages, pour une représentation correcte il faut une vue de dessus et une autre sur le coté donc de trier sur de nombreux clichés. Les technologies et les formats d’enregistrements sont en constantes évolutions, l’archivage n’est pas assuré dans la durée, dans plus de 15 ans par exemple il sera probablement difficile de lire les images car les lecteurs utilisés ne seront plus les mêmes, compatibles peut-être ? 

Exemple : Mon ordinateur avec Windows7 ne veut pas lire mes anciens CD Kodak, les PC actuel abandonnent les disquettes 3,5.

Conclusion personnelle

La photo est un splendide outil, elle amène une grande ouverture vers la vulgarisation grand publique et aussi des observations précieuses pour les entomologistes. Elle est complémentaire pour une collection avec études mais pas suffisante pour la connaissance approfondie.

 Pour suivre et étudier les espèces présentées sur ce site et sur d'autres... Il vous faut un et même plusieurs guides ! 

L'observation dans le jardin

Selon votre courage et la grandeur du jardin vous avez décidé d'attirer les Papillons

 

 

 

Idée - Réserver un coin sauvage dans le jardin avec orties et herbes hautes.

  Faire si possible une petite mare, un tas de bois, un tas de compost.

 

Un gazon trop bien coupé

c'est presque un désert pour les papillons.

 

Complétez par :  - Semer et planter des arbustes et des vivaces

Le plus connu des arbustes attirants les papillons : Le Buddleya, ensuite la Lavande

 

 

Les vivaces:  Saponaria officinale (Saponaire), Sauge, Achillée mille feuilles, Monnaie du pape, Bugle rampante, Verveine.

Fenouil, Centaurée, Thym, Panicaut (chardon), Scabieuse, Orpin, Serpolet, Valériane, lotier, Népéta, Aster, Cosmos, Héliotrope.

Le Lierre, Ortie dioïque, Linaire des murs ( peut devenir envahissants)

Monarde, Origan, Phlox des jardins, Pied d'alouette, Spirée, Violette, Zinnia, Chèvrefeuille, Pétunias.

 

Vendu en godets, en pots

  et en  assortiments de plantes aromatiques

( sauf les orties bien sur !)

Dans le jardin potager cultivez les carottes pour la chenille du machaon

Les choux pour les piérides

Bien d'autres cultures aussi bio que possible.